Je mets mon clignotant et je regarde derrière et à côté de moi lorsque je change de bande

Je mets mon clignotant et je regarde derrière et à côté de moi lorsque je change de bande
Pour éviter de heurter une autre voiture lorsque vous changez de bande, il faut absolument:
• Veiller à bien regarder dans les rétroviseurs intérieurs et extérieurs.
• Regardez aussi derrière et à côté de vous (par-dessus votre épaule) pour couvrir les angles morts.
• Utiliser correctement les clignotants avant d’effectuer votre manœuvre.
Mais pourquoi ne le faites-vous pas systématiquement ? Peut-être par simple oubli... Aussi, beaucoup de conducteurs seniors ne jettent plus de coup d’œil par-dessus leur épaule en raison d’une mobilité réduite au niveau du cou. Vous souffrez d’arthrite ? Vous savez alors à quel point un coup d’œil rapide vers l’arrière peut être douloureux.

Conseils

• Lorsque c’est possible, faites-vous accompagner d’une autre personne. Son rôle ? Jouer le rôle de copilote.
• Installez des rétroviseurs panoramiques à l’intérieur et à l’extérieur de votre voiture pour réduire les angles morts. Vous pouvez en trouver dans n’importe quel magasin spécialisé dans la vente d’équipements automobiles.
• Consultez votre médecin pour savoir comment améliorer votre souplesse, avec des médicaments ou par l’exercice. Des séances de kinésithérapie, par exemple, peuvent retarder les conséquences du vieillissement.
• Soyez bien conscient de votre comportement routier et forcez-vous à toujours regarder derrière et à côté de vous avant de changer de bande de circulation.

Je boucle ma ceinture de sécurité

Le port de la ceinture de sécurité est légalement obligatoire et divise par deux le risque de décès en cas d’accident grave.
Bouclez donc toujours votre ceinture de sécurité, même pour de courtes distances. La présence d’airbags ne remplace pas la nécessité d’utiliser la ceinture de sécurité. 

Conseils

• Prenez l’habitude de toujours porter correctement votre ceinture de sécurité. Elle doit en effet reposer sur votre épaule, votre poitrine et votre hanche.
•  Votre ceinture est inconfortable ou vous ne parvenez pas à l’attacher convenablement ? Essayez d’adapter la hauteur. De nombreuses voitures disposent de ceintures réglables au niveau de l’épaule, mais vous pouvez aussi acheter des dispositifs qui améliorent le réglage de votre ceinture. Renseignez-vous dans un magasin médical ou dans un magasin spécialisé dans la vente d’équipements automobiles. N’hésitez pas à faire appel à un mécanicien agréé pour apporter les modifications nécessaires !
•  Si votre voiture n’est pas équipée d’un système qui vous rappelle automatiquement de boucler votre ceinture, placez un mémo sur votre tableau de bord ou votre pare-soleil.

J’essaie de rester informé des changements des lois et des règles de circulation

Avec la construction de nouvelles routes, l’installation de nouveaux feux de signalisation et la conversion de carrefours en ronds-points, il est crucial que vous vous teniez constamment au courant des routes et de l’infrastructure routière.
Une bonne connaissance des signaux et symboles routiers peut également vous aider, surtout si votre vue diminue !

Conseils

• Contactez une auto-école ou cherchez sur Internet les règles en matière de circulation (ex. www.code-de-la-route.be). Vous pouvez aussi vous procurer des manuels et des exercices sur la formation théorique à la conduite pour le permis B en librairie et sur différents sites Internet (ex. : www.vab.be).
•  Consultez vos journaux locaux pour prendre connaissance des éventuels changements provisoires apportés à l’infrastructure routière et au trafic en raison de travaux routiers. L’idéal pour être bien préparé et éviter le stress de l’inconnu !  

Les carrefours me stressent, car il faut être attentif à une foule de choses, dans toutes les directions

Les carrefours me stressent, car il faut être attentif à une foule de choses, dans toutes les directions
Les carrefours nécessitent une attention particulière. Vous devez interagir avec d’autres usagers (conducteurs, cyclistes, piétons, etc.), mais il n’est pas toujours facile d’anticiper correctement leurs mouvements et décisions. Les accidents aux carrefours sont fréquents chez les conducteurs âgés, surtout lorsqu’il s’agit de tourner à gauche.

Conseils

• Les conducteurs qui ne se sentent plus tout à fait à leur aise dans des situations de trafic complexes y gagneraient en suivant quelques leçons de conduite. Ils y recevront des conseils professionnels en vue d’améliorer leur comportement routier afin qu’ils puissent retrouver toute leur confiance lorsqu’ils prennent place derrière le volant.
• Un ou deux carrefours sur votre trajet habituel vous posent des problèmes spécifiques ? Étudiez-les lorsque vous êtes à pied. Observez les problèmes rencontrés par les autres conducteurs. Ce type d’analyse pourra même vous aider à aborder d’autres carrefours.
• Préparez vos itinéraires de façon à éviter les carrefours fréquentés ou passez-y à des heures où le trafic est moins dense.
• Il est parfois difficile d’évaluer correctement la distance qui nous sépare des véhicules en approche lorsque l’on tourne à gauche. Vous n’êtes pas sûr de vous ? Mieux vaut attendre.
• Optez pour une boîte de vitesses automatique, pour des vitres de voiture plus grandes qui n’entravent pas votre champ de vision, etc. Vous pourrez plus facilement vous concentrer pleinement sur le trafic.
• Les ronds-points sont parfois perçus comme problématiques. Pour vous engager dans un rond-point : NE mettez PAS votre clignotant et cédez la priorité aux usagers qui s’y trouvent déjà. Une fois dans le rond-point : vous pouvez rouler à gauche, mais il est souvent plus facile de rester sur la bande de droite pour ne pas devoir changer de bande en quittant le rond-point. Lorsque vous quittez le rond-point : vous DEVEZ obligatoirement utiliser votre clignotant. 

Je trouve difficile de savoir à quel moment s'insérer dans la circulation sur une autoroute à forte densité de trafic

Beaucoup de conducteurs éprouvent un sentiment d’insécurité et de nervosité au moment de monter sur une autoroute au trafic dense. Le grand nombre de voitures et la vitesse du trafic peuvent rendre les autoroutes intimidantes pour tous les utilisateurs de la route.

Conseils

•  Lorsque vous montez sur une autoroute au trafic dense, utilisez le clignotant gauche et accélérez pendant votre montée jusqu’à ce que vous rouliez presque aussi vite que les véhicules sur la bande de droite. Si nécessaire, utilisez la bande d’accès sur toute sa longueur. Jetez un œil dans vos rétroviseurs pour voir s’il y a suffisamment de place entre deux véhicules. Insérez-vous dès que vous voyez que c’est le cas et cédez la priorité aux usagers déjà présents sur l’autoroute.
• Les autoroutes sont des voies rapides : rouler lentement n’est donc pas synonyme de sécurité. L’obligation de rouler à droite est aussi valable sur autoroute. Restez donc sur la bande de droite et ne changez que lorsque c’est vraiment nécessaire, par exemple pour dépasser ou pour mettre le cap sur une certaine direction. Enfin, sachez que la vitesse minimale sur autoroute, dans des conditions de trafic et atmosphériques normales, est de 70 km/h.
• Vous vous sentez apte à rouler sur autoroute, mais vous voulez améliorer vos compétences ? Demandez à d’autres conducteurs expérimentés en qui vous avez confiance de vous accompagner et de vous indiquer ce qu’il convient de faire et de ne pas faire. Par la suite, exercez-vous lorsque le trafic est moins dense.
• Vous êtes mal à l’aise sur les autoroutes à un point tel que vous vous sentez en danger ? Essayez de les éviter. Il existe toujours un itinéraire alternatif. Vous êtes le mieux à même de déterminer si les autoroutes sont sûres pour vous.

Je pense que mes réactions sont plus lentes qu’auparavant dans des situations de trafic dangereuses

Même si les fonctions intellectuelles d’une personne en bonne santé demeurent intactes jusqu’à un âge élevé, l’assimilation et le traitement des informations peuvent, cependant, prendre plus de temps. À la clé ? Un temps de réaction plus long et une diminution des réflexes. Dans des situations d’urgence ou de trafic complexes, les seniors ressentent plus vite leurs limites et ont plus de mal à compenser les erreurs commises par les autres usagers.
Réagir promptement requiert diverses compétences pointues. Tout d’abord, vous devez voir ou entendre le danger. Ensuite, vous devez réaliser que la situation est dangereuse et qu’elle nécessite une action de votre part. Troisièmement, vous devez déterminer comme agir. Et enfin, vous devez agir adéquatement. Un léger retard dans chacune de ces compétences peut entraîner un temps de réaction dangereusement long face aux situations d’urgence sur la route.

Conseils

• Continuez à rouler en voiture et à faire des trajets divers pour maintenir une attitude anticipative et défensive au volant. Roulez un peu plus lentement, maintenez une distance suffisante avec le véhicule qui vous précède et planifiez votre itinéraire au préalable.
• Évitez, dans la mesure du possible, de rouler lorsque le trafic est saturé, d’emprunter des routes à forte densité (heures de pointe) et de vous trouver dans des situations de trafic complexes.
• Soignez votre forme physique et votre mental. Évitez de conduire si vous êtes fatigué ou malade et surtout si vous avez consommé de l’alcool.
•  Faites du sport pour entretenir ou augmenter votre force musculaire et la souplesse de vos articulations. Entretenez-vous toujours avec votre médecin avant d’entreprendre une activité physique intense.
• Vous manquez cruellement de souplesse et de force musculaire ? Consultez votre médecin pour un traitement médical, physique ou chirurgical.
• Vous pouvez aussi contacter le CARA pour équiper votre voiture de dispositifs conçus pour compenser la perte de souplesse et de force musculaire. Ils vous apprendront également à les utiliser. 

 

Le fait d’être vraiment contrarié a un effet sur ma conduite

Avec l’âge, l’expérience et la santé mentale vous aident à être un meilleur conducteur.  Mais une émotion intense peut parfois vous distraire de votre conduite. Les seniors ont, en moyenne, un temps de réaction plus long. Il est donc préférable d’éviter qu’un facteur quelconque puisse encore le rallonger. Un seul instant d’inattention suffit pour avoir un accident de la route.

Conseils

• Prendre conscience de vos émotions est la première étape pour arriver à les maîtriser. La seconde étape consiste à les gérer efficacement. Si vous prenez le volant sous le coup d’une émotion (joie ou colère), vous ne serez probablement pas suffisamment attentif à votre conduite, ce qui engendrer les problèmes.
• Vous sentez que vous êtes en proie à de vives émotions ? Retardez votre déplacement jusqu’à ce que vous ayez retrouvé votre calme.

Mes pensées vagabondent lorsque je suis au volant

La conduite est une tâche complexe et exigeante. Elle requiert une concentration continue. Même les absences momentanées peuvent être dangereuses. Tout le monde peut être distrait à un moment ou l’autre, mais lorsque vous prenez le volant, la conduite doit être votre principale préoccupation.  Les personnes âgées ont, en moyenne, un temps de réaction plus élevé et sont moins à même d’accomplir deux tâches simultanément. Veillez donc à ce qu’il n’y ait aucun autre facteur entrant en ligne de compte pendant la conduite.
Concentrez-vous pleinement sur votre conduite. Vous gagnerez ainsi de précieuses secondes pour réagir en cas d’urgence. Évitez donc tout élément perturbateur et accordez à votre conduite toute l’attention qu’elle mérite.

Conseils

• Considérez la conduite comme une tâche complexe et accordez-lui toute votre attention.
• Si vous vous surprenez à rêvasser ou à être distrait pendant la conduite, tentez de maîtriser la situation.
• Prenez les mesures qui s’imposent pour réduire ou supprimer les sources de distraction que vous pouvez facilement contrôler (comme éteindre la radio), mais également celles qui sont plus difficilement contrôlables (comme les émotions par exemple). 

Certaines situations de trafic me mettent en colère

La colère au volant s’exprime de différentes manières. De nombreuses émotions peuvent susciter la colère au volant : l’énervement face à l’imprudence d’autres usagers, la frustration d’être coincé dans les embouteillages, la peur d’arriver en retard, l’irritation vis-à-vis de certaines situations… Le pire est la façon dont cette colère se manifeste chez les conducteurs. Vous remarquez que vous roulez trop vite ou trop lentement ou que vous talonnez quelqu’un « pour lui donner une bonne leçon » ? Arrêtez-vous et demandez-vous si le jeu en vaut la chandelle.
Toute personne qui souffre de problèmes cardiaques sait que réagir à la moindre contrariété peut s’avérer dangereux. Et réagir à des situations frustrantes par une conduite agressive peut être tout aussi fatal qu’une crise cardiaque.

Conseils

•  Admettez que la colère ne résoudra pas le problème, mais qu’elle peut, au contraire, provoquer un accident.
• Choisissez d’être un conducteur responsable. Repérez les moments où vous sentez la colère monter en vous et essayez de comprendre pourquoi elle semble prendre des proportions irrationnelles
•  Essayez d’éviter les situations de trafic susceptibles de provoquer votre colère. La fluidité du trafic est inversement proportionnelle à la colère et au nombre d’accidents.
• Préparez bien vos trajets et essayez de ne pas tenir compte des éventuelles réactions des autres. Roulez plus lentement ou attendez plus longtemps avant de vous lancer si vous êtes plus à l’aise de cette façon.

Je fais régulièrement contrôler ma vue pour qu’elle reste la meilleure possible

Sur la route, les conducteurs perçoivent 90 % des informations par les yeux. Il existe donc un lien direct entre une mauvaise vue et une mauvaise conduite. Une déficience visuelle peut retarder votre réaction aux signaux, aux panneaux de signalisation et aux événements liés à la circulation ; ce qui peut mener à un accident.

Conseils

• Avant tout, faites contrôler régulièrement vos yeux par votre ophtalmologue. Dites-lui que vous n’êtes pas seulement intéressé par un simple test d’acuité visuelle, mais par un examen approfondi qui vous permettra de continuer à conduire en toute sécurité.
• Écoutez les conseils de votre médecin. S’il vous prescrit des lunettes, faites réexaminer vos yeux dès que vous ne voyez plus suffisamment bien. Le médecin peut ainsi s’assurer que les verres vous satisfont encore. Si votre médecin vous conseille une opération de la cataracte, dites-vous qu’il s’agit d’une petite intervention qui peut considérablement améliorer votre vue.
• Sachez que votre vue peut être déficiente, sans même que vous le sachiez. Vous ne vous en rendrez compte qu’après avoir porté une bonne correction optique.
• Acceptez les limites de vos « yeux vieillissants » et évitez de conduire la nuit et au crépuscule (l’un des moments les plus dangereux).
• Veillez à une visibilité optimale. Faites en sorte que votre pare-brise et vos phares soient toujours propres.
• L’ouïe aussi régresse avec les années. Or, le danger est souvent d’abord entendu avant d’être vu. D’où l’importance de soigner nos oreilles qui jouent le rôle de « système d’alarme ». Vous avez le moindre doute ? Rendez-vous chez un médecin spécialisé.

Je vérifie avec mon médecin ou mon pharmacien l’impact que peuvent avoir les médicaments que je prends sur mon habilité à conduire

Ne sous-estimez pas les effets secondaires de nombreux médicaments ! La plupart des médicaments analgésiques, antigrippaux, antitussifs et antiallergiques, a priori inoffensifs, ont un effet apaisant et peuvent entraîner la somnolence, un relâchement de votre concentration et une diminution considérable de vos réflexes de conduite.

Conseils

• Il est conseillé de prendre régulièrement rendez-vous chez votre médecin de famille. N’hésitez pas à demander des informations à votre médecin ou pharmacien sur d’éventuelles contre-indications à certains médicaments et sur leurs effets secondaires. Dites toujours à votre médecin ou à votre pharmacien que vous conduisez un véhicule et informez-le des autres médicaments que vous prenez.
• Lisez la notice de tous les médicaments que vous prenez, qu’ils soient vendus sur ordonnance ou en vente libre, pour connaître leurs effets secondaires et leur impact sur votre habilité à conduire. Si nécessaire, demandez les conseils de votre pharmacien.
• Respectez toujours la dose prescrite et le moment indiqué pour la prise de médicaments.
• En cas de doses élevées ou en cas de combinaison de médicaments, tenez compte des conséquences sur votre habilité à conduire dès le début du traitement.
• Soyez conscient que la combinaison d’alcool et de médicaments conduit généralement à une diminution notable de l’habilité à conduire.
• Cessez au plus vite de conduire si vous ressentez le moindre effet secondaire (somnolence, problèmes de concentration, vertiges, déficiences visuelles, etc.).
• Sachez que boire du café n’aide pas à contrecarrer les effets secondaires d’un médicament.

J’essaie de rester informé de l'actualité en matière de santé et de bien-être

Manger sainement, faire du sport et rendre régulièrement visite à votre médecin (et suivre ses conseils…) peuvent vous aider à conduire plus longtemps en toute sécurité, en plus de vous permettre de vivre plus longtemps et d’améliorer votre qualité de vie.
Nous voulons tous répondre aux exigences de la conduite prudente. Pour conserver votre permis de conduire, vous devez rester alerte et pouvoir réagir rapidement face aux situations d’urgence. Un mode de vie sain est le meilleur moyen d’entretenir votre corps et votre esprit pour pouvoir répondre aux exigences d’une conduite prudente.

Conseils

• Surveillez vos habitudes en matière d’hygiène de vie et votre mode de vie. Soyez conscient que c’est vous qui en avez le contrôle et que ce facteur est déterminant pour votre état de santé général et votre habilité à conduire.
• Informez-vous sur les mesures à prendre pour adopter une bonne hygiène de vie et vous permettre ainsi de rouler plus longtemps en toute sécurité. Sachez que la motivation et des exercices physiques réguliers peuvent retarder, voire compenser, la baisse de réactivité liée au vieillissement.
• Soyez conscient de l’importance d’une bonne alimentation, d’une activité physique adaptée et d’examens médicaux réguliers. Renseignez-vous sur les effets des médicaments, des drogues et de l’alcool. Votre médecin peut vous donner des informations à ce sujet et vous indiquer où trouver un complément d’information.

Mes enfants, d’autres membres de la famille ou des amis ont fait part de leur inquiétude quant à mes capacités à conduire.

Il est difficile d’accepter la critique, mais elle peut être une précieuse source d’information concernant votre habilité à conduire. Écoutez les commentaires et essayez d’en tenir compte pour vous améliorer. Vous éviterez ainsi des accidents et un éventuel retrait de permis.

Conseils

• Prêtez une oreille attentive aux commentaires des personnes qui se préoccupent de votre habilité à conduire. Veillez à ne pas en négliger l’importance par déni. Partez du principe que les remarques ont été formulées pour votre bien.
• Cherchez des solutions pour surmonter les dangers évoqués par votre entourage. Certaines mesures correctives, comme un traitement pour des troubles de la vision ou un cours de remise à niveau (via auto-écoles et mutualités), pourront normalement vous aider.
• Soyez honnête avec vous-même : êtes-vous souvent surpris par une situation de trafic ? Vous arrive-t-il de ne remarquer d’autres usagers qu’au tout dernier moment ? Éprouvez-vous de plus en plus de difficultés à l’approche des carrefours ? Consultez vos réponses aux questions posées dans le questionnaire. Ayez l’humilité d’identifier et de corriger les domaines problématiques spécifiques. Personne n’est jamais trop vieux pour apprendre de nouvelles compétences.
• Commencez à anticiper le jour où vous ne pourrez plus conduire. Grâce à une planification adéquate, vous pourrez préserver votre mobilité, même sans conduire. N’excluez pas les autres modes de transport et essayez-les. Plus vite vous vous y mettrez, plus longtemps vous resterez mobile.

Combien de contraventions, d’avertissements ou de "discussions" avec des agents de police avez-vous eus, ces deux dernières années?

Certains automobilistes âgés sont conscients de leurs limites et s’en accommodent. D’autres, par contre, surestiment leurs capacités réelles et n’adaptent pas leur comportement au volant. Les fautes les plus courantes commises par les conducteurs plus âgés sont le refus de céder la priorité, le non-respect des signaux et des panneaux de signalisation, le franchissement imprudent de carrefours, le changement de bande sans se préoccuper des autres usagers, marche arrière dangereuse et le fait de conduire trop lentement. L’inattention et la gestion d’un trop grand nombre d’informations en une fois semblent être à l’origine de la plupart de ces situations.

Conseils

• Analysez la raison pour laquelle vous avez reçu cette contravention ou cet avertissement et déterminez-en la cause réelle. Avez-vous négligé un stop parce que vous étiez distrait ou parce que vous ne l’avez tout simplement pas vu ? Agissez ensuite en conséquence.
• Considérez cette contravention comme un avertissement. Passez vite à l’action et évitez d’en avoir une nouvelle. 

Dans combien d’accidents (graves ou légers) avez-vous été impliqué au cours des deux dernières années?

Si vous avez déjà eu un accident, vous courez plus de risques d’en avoir un autre. Nier le déclin de ses compétences est le pire ennemi du conducteur âgé. Cela ne fera qu’entretenir un comportement dangereux au volant et empêchera le conducteur d’apprendre de nouvelles et de meilleures façons de conduire. S’il n’est pas corrigé, un comportement dangereux au volant peut tourner à la tragédie.
Sachez aussi que votre assurance peut vous coûter plus cher ou vous être retirée si vous êtes impliqué dans un trop grand nombre d’accidents, même mineurs.

Conseils

• Suivez un cours de remise à niveau via les auto-écoles et les mutualités, par exemple. Même si vous n’étiez pas en tort dans l’accident, vous apprendrez de précieuses techniques de conduite défensive qui vous aideront à anticiper les accidents et à les éviter.
• Demandez à une personne en qui vous avez confiance de vous accompagner en voiture et de vous faire une remarque si vous oubliez de mettre votre clignotant ou si vous adoptez un comportement dangereux. Il est difficile d’être attentif au trafic et d’évaluer simultanément ses propres compétences. Une évaluation objective est toujours éclairante.
• Si vous avez été impliqué dans un accident la nuit ou par mauvais temps et que vous suspectez ces facteurs d’y avoir contribué, évitez de conduire dans ces conditions ou penchez-vous sur les raisons internes, comme une déficience visuelle.
Commencez à anticiper le jour où vous ne pourrez plus conduire afin de préserver votre mobilité même après.  Soyez honnête avec vous-même et prenez vos responsabilités : si vous êtes un danger sur la route, améliorez vos compétences ou cessez de conduire.

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